Le cadre permettra aux parties d’analyser les données et les informations en vue de la prévention des conflits, la consolidation de la paix et la gestion des conflits dans la région et au-delà.
Le Secrétariat du COMESA, en collaboration avec le Département des affaires politiques, de paix et sécurité de l’Union africaine (COMESA-UA), a élaboré un cadre de partage des outils d’alerte rapide sur la prévention et la gestion des conflits avec les organisations de la société civile (OSC) d’Afrique australe.
Le cadre permettra aux parties d’analyser les données et les informations pour la prévention des conflits, la consolidation de la paix et la gestion des conflits dans la région et au-delà.
Cela a été convenu lors d’un symposium sur les domaines thématiques de la prévention et de la gestion des conflits qui s’est tenu à Lilongwe, au Malawi, du 24 au 26 mai 2022. L’un des principaux objectifs du symposium était d’identifier les domaines de partenariat et d’élaborer un plan d’action pour un engagement plus approfondi, par lequel le COMESA peut tirer parti des réseaux et de l’expertise des OSC pour améliorer la mise en œuvre et renforcer l’impact du programme.
Les lacunes actuelles et émergentes en matière de gouvernance, de paix et de sécurité ont été identifiées lors du symposium et une feuille de route a été élaborée pour fournir les interventions nécessaires. La clé des solutions était la nécessité de mettre au point une cartographie régionale de la sécurité des conflits axée sur les conflits induits par le changement climatique en Afrique de l’Est, dans la Corne de l’Afrique, en Afrique australe, en Afrique du Nord et dans les îles.
Cela a été motivé par le consensus selon lequel le changement climatique augmente les risques de conflit et d’instabilité. Il intensifie la concurrence pour les ressources, exacerbe les conflits et contribue aux déplacements forcés.
En outre, la recherche et le renforcement des capacités des OSC et des États membres en matière de prévention des conflits, de gestion des conflits, de reconstruction et de développement post-conflit (RDPC), de sécurité maritime, de crimes transnationaux et de questions transversales sur le genre et la jeunesse ont également été recommandés. De plus, le bloc devrait développer des modèles standardisés pour les organes de gestion des élections (OGE) et d’autres parties, en s’appuyant sur les principes et directives régionaux et universellement acceptés sur l’indépendance des OGE.
Étant donné que le COMESA a eu à soutenir les États membres dans la consolidation de la démocratie dans la région par le biais de l’observation des élections, les délégués ont recommandé que soit élaboré un inventaire des normes pour fournir des critères pour les meilleures pratiques sur l’environnement électoral dans la région.
Concernant la lutte contre l’extrémisme violent, la réunion a souligné, entre autres, la nécessité de renforcer les liens du COMESA avec le Centre africain d’étude et de recherche sur le terrorisme (CAERT) et le Mécanisme de coopération policière de l’Union africaine (AFRIPOL) et de faciliter la coopération entre les centres nationaux de lutte contre le terrorisme. Cela pourrait se faire par le biais de voyages d’étude conjoints et d’un apprentissage par les pairs des centres nationaux de lutte contre le terrorisme.
Trente-deux représentants d’OSC du Conseil économique, social et culturel de l’Union africaine (ECOSOCC), Institute for Security Studies (ISS), Centre régional Levy Mwanawasa, Save the Children, l’Union panafricaine des avocats et Dag Hammarskjold ont participé au symposium.
Etaient également présents des représentants des gouvernements des Comores, de Maurice, de Madagascar, de Zambie et du Zimbabwe.
Le cadre nouvellement développé guidera l’élaboration du Plan de travail de l’APSA 2022, y compris la programmation conjointe avec les OSC pour combler les lacunes identifiées dans les domaines thématiques convenus.
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