Une formation d’une semaine sur l’analyse des politiques commerciales pour cinq États membres du COMESA qui ne participent pas pleinement à la Zone de libre-échange (ZLE) a été organisée à Lusaka, en Zambie, du 30 mai au 3 juin 2022.
La formation, également connue sous le nom d’Outil de simulation de l’impact de la réforme tarifaire (TRIST), visait à renforcer la capacité des participants à entreprendre des analyses d’équilibre partiel des implications commerciales et fiscales de l’adhésion à la ZLE du COMESA.
Grâce à la formation, les participants pourront appliquer les compétences de TRIST pour analyser les implications commerciales et fiscales d’autres politiques et réformes commerciales, y compris la compréhension des implications de l’adhésion à la Zone de libre-échange tripartite et à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC).
Ils ont également été formés dans la production des projets de rapports nationaux sur les implications commerciales et fiscales de la libéralisation tarifaire dans certains États membres ne participant pas pleinenment à la ZLE pour lesquels des données seraient disponibles. Dans l’ensemble, une plate-forme d’engagement avec les États membres a été établie, tout en explorant des stratégies pour relever les défis liés à l’adhésion à la ZLE du COMESA.
Le COMESA a lancé la ZLE en 2000 et jusqu’à présent, il a enregistré une augmentation du commerce intra-régional de 1,5 milliard de dollars EU à 9,7 milliards de dollars EU en 2020. Cela représente 10,7% des exportations totales de la région. Ces statistiques commerciales n’incluent pas le commerce transfrontalier à petite échelle.
Afin d’encourager les pays non membres de la ZLE à adhérer, la 42ème réunion du Conseil des Ministres tenue en novembre 2021 a demandé au Secrétariat de les engager en vue d’établir et de résoudre ce qui pourrait entraver leur participation. Par conséquent, la formation TRIST était un moyen d’aider ces États membres à rejoindre la ZLE.
Actuellement, 16 des 21 États membres du COMESA y participent. Il s’agit du Burundi, des Comores, de Djibouti, de l’Égypte, du Kenya, de la Libye, de Madagascar, du Malawi, de Maurice, du Rwanda, des Seychelles, de la Tunisie, du Soudan, de l’Ouganda, de la Zambie et du Zimbabwe. D’autres États membres du COMESA : RD Congo, Érythrée, Eswatini, Éthiopie et Somalie sont à divers niveaux d’adhésion à la ZLE du COMESA.
S’exprimant lors de l’ouverture officielle de la formation, le Directeur des infrastructures, M. Jean Baptiste Mutabazi, a déclaré que le Secrétariat du COMESA continuerait à organiser des activités de renforcement des capacités dans le commerce et l’intégration régionale pour combler les lacunes existantes en matière de connaissances. Cela devrait apaiser les craintes de certains États membres concernant la question des implications commerciales et fiscales de la ZLE.
« Nous espérons que ces formations aboutiront à des décisions politiques d’intégration régionale plus approfondies », a déclaré M. Mutabazi, qui représentait le Secrétaire général adjoint en charge des programmes.
La formation a été soutenue par l’Union européenne dans le cadre du projet de renforcement des capacités TradeCom II.
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