Vingt-cinq experts en stabilité financière de huit banques centrales de la région du COMESA ont été formés sur le mécanisme de transmission des chocs macroprudentiels au système financier.
Cette formation qui s’est tenue virtuellement du 9 au 13 mai, était motivée par le fait que les chocs macroprudentiels sont susceptibles de pertuber le canal normal d’intermédiation du crédit et peuvent entraîner une réduction généralisée du crédit pour les emprunteurs tributaires des banques, perturbant ainsi l’ensemble du système financier.
Dans cette perspective, l’Institut monétaire du COMESA (IMC) a organisé la formation pour renforcer la capacité d’analyse des caractéristiques les plus importantes des canaux de transmission des chocs macroprudentiels au système financier, en particulier pendant les périodes de détresse financière extrême et généralisée.
L’autre objectif de la formation était d’approfondir la compréhension des interdépendances entre les principales variables financières et macroéconomiques et leurs effets de rétroaction.
S’exprimant lors de l’ouverture de la formation, le Directeur par intérim de l’IMC, le Dr Lucas Njoroge, a souligné l’importance de la compréhension du mécanisme de transmission des chocs macroprudentiels, afin de protéger le système financier contre l’accumulation des risques systémiques.
Il a relevé que la formation était une étape importante vers la conception de politiques macroprudentielles appropriées, en mettant en exergue le processus par lequel la politique (macroprudentielle) exerce un impact sur le système financier.
« Cette formation et cette opportunité de partage d’expériences sont importantes car la mise en œuvre réussie des réglementations macroprudentielles nécessite une évaluation précise de la rapidité avec laquelle les effets des impulsions macroprudentielles se propagent à d’autres parties du système financier, ainsi que du moment et de l’ampleur de ces effets », a ajouté le Dr Njoroge.
La formation était intitulée « Mécanisme de transmission des chocs macroprudentiels au système financier : application des autorégression automatiques vectorielles (VAR), du VAR structurel (SVAR) et du Modèle vectoriel à correction d’erreurs (VECM).
Les pays ayant participé à la formation sont Djibouti, Egypte, Malawi, Maurice, Soudan, Tunisie, Ouganda et Zimbabwe.
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